En bref, quelques normes:
1º. Loi 8/2013, du 26 juin, de réhabilitation, regénération et rénovation:
acheter un bien immobilier requiert l'exigence au vendeur de vous
apporter un rapport d'évaluation du bien (situation énergétique).
2º. Loi 4/2013, du 4 juin, sur les mesures de flexibilisation et développement du marché locatif d'habitations: elle
modifie l'ancienne loi de 1994 en matière de bail locatif et protège
plu le bailleur, qui eut retrouver la possession de son bien avec plus
de facilités.
La
formule de "bail touristique" se définit par l'usage temporaire à motif
lucratif d'une habitation meublée et équipée lorsqu'elle sort des
carcteristiques déjà préues dans d'utres normes. Elle implique de
nouveaux réquisits, attention.
De plus, si vous achetez en catalogne, l'impôt sur les transmissions de patrimoine est passé du 8% au 10% (depuis
le 1er août dernier): tennez compte qu'en Espagne cet impôt varie d'une
Communauté Autonome à l'autre (pour ce, tennez compte de notre article
parie Biens Immobiliers intitulé "investir en Espagne ou comment de pas périr dans la tentative d'achat: 2ième partie" ou l'on parlait des variations à apprécier.
* * *
Sont-ce des temps pour
l'investissement, étant donné la chute des prix?
Le prix
moyen de l'habitation en Espagne a chuté de 6,4% entre juillet 2010
et juillet 2011, et une chute de 22,3% depuis la même époque en
2007. L'habitation en Espagne maintient donc un niveau de chute de
prix constant depuis 2007 et ce sur tout le territoire national. (1)
Il est vrai
que la chute des prix a été moindre aux îles Canaries et Baléares,
étant donné que ces lieux font offices d'habitation de
villégiature, surtout pour les concitoyens espagnols et les
étrangers qui possèdent du capital. Mais la chute y a été quand
même de quelques 17 %! (1)
Alors,
l'Espagne est-elle toujours un nid d'investissement immobilier?
Doit-on profiter de cette chute de prix pour acheter? Doit-on
attendre pour acheter moins cher? De quoi dépend la chute constante?
La chose est
complexe, mais nous pouvons en simplifier l'idée générale:
1º les
espagnols ont acheté leur habitation avec un prêt hypothécaire à
taux variable, que la crise a élevé de telle sorte qu'il ne peut
plus le rembourser. Rebelote, la banque fait exécuter l'hypothèque
et se retrouve avec un colis de biens immobiliers de tous ses clients
débiteurs. Oui, mais la banque n'est pas une agence immobilière,
elle est donc intéressée par de l'argent directement obtenu. C'est
pourquoi elle revend très souvent ces immeubles par la voie de vente
publique et ce donc à des prix très réduits. Ces immeubles se
revendent donc facilement à la moitié de leur prix d'achat.
2º ces
mêmes espagnols, étant confrontés à des prêts hypothécaires qui
deviennent impossibles à rembourser pour l'espagnol moyen,
n'achètent plus d'habitation. Ors, le secteur de l'immobilier
comptait vendre une quantité effroyable de biens immobiliers neufs,
qui restent maintenant invendus, faute de capacités des acheteurs
potentiels.
C'est pour
cela également, que les constructeurs qui attendent la vente d'un
groupe de terrains construits pour terminer d'autres projets de
construction, ont du suspendre les constructions déjà en cours.
Donc, l'Espagne se retrouve avec un nombre incalculable d'immeubles
tout frais construits, et de complexes immobiliers qui restent en
travaux, tous non encore achevés faute de moyens.
3º Les
étrangers (entendons par là les non-résidents espagnols) qui ont
acheté une habitation en Espagne se retrouvent souvent face à la
même situation, ou en tout cas face à un remboursement mensuel de
prêt hypothécaire qu'ils n'avaient pas prévu! Et comme les
immeubles neufs voient leur prix chuter, devant le constructeur
désespéré qui en peut plus payer ses ouvriers ni les factures de
matériels; et comme le nombre d'immeubles de deuxième mains sont
mis en vente publique à des prix en chute libre, et bien, on ne peut
prétendre vendre son habitation au prix d'achat, car celle-ci a
perdu de sa valeur, et donc il ne reste souvent qu'à continuer de
supporter les charges du prêt immobilier si l'on ne veut pas vente
à perte.
Alors,
pourquoi les prix continuent-ils de chuter?
Les prix ont
chuté car le nombre d'achat-vente de biens immobiliers a chuté
également. A titre indicatifm une moyenne de 70.000 -80.000
habitations se vendaient chaque mois en 2007, face à quelques
25.000-30.000 mensuels aujourd'hui, il y donc une une chute des vente
de 50% en quatre ans ! (2)
Pour toutes
les raisons susdites et parce que l'investisseur attend, il sait que
dès que l'économie reprendra (c'est-à-dire dès que le
consommateur reprendra confiance en l'économie immobilière achètera
à nouveau), les prix remonteront peu à peu, mais non plus aux prix
explosifs d’antan. Qui est ce potentiel acheteur d'habitation en
Espagne? L'espagnol qui a des économies uniquement (car celui qui
faisait dépendre son achat d'un prêt ne se le verra aujourd'hui
accepter que sous de plus dures contraintes), et l'étranger qui
désire acquérir une deuxième résidence en Espagne où venir
passer sa douce vieillesse dans ce climat attirant.
Et ceux-là
donc pourquoi n'achètent-ils pas ? Plusieurs raisons que je ne
vais pas développer : la crise chez eux existe aussi, la peur
du futur incertain que provoque la situation de crise, l'attente de
la chute de prix optimale afin d'acheter moins le moins cher
possible,et caetera.
Pour en
revenir à notre question initiale : sont-ce alors des temps
pour l'investissement ?
Oui et non.
N'investissez surtout pas dans une construction inachevée, qui ne
possède pas encore son certificat d'habitabilité, ni dans un
complexe dont les finitions sont inachevées (sauf si vous achetez le
complexe dans l'intention d'achever vous-même les derniers détails),
où l'eau et l'électricité n'arrivent « pas encore »,
ou où la légalité de la construction laisse à désirer, car vous
risquez de vous voir confronté à ce que ces travaux ne s'achèvent
jamais, voire que le complexe tombe en ruine ou doive être détruit.
Avertissement fait !
Autre point
à tenir en compte, durant le « boum immobilier », le
nombre de constructions de biens immeubles s'élevait à quelques
800.000 habitations par an, face à quelques 250.000 actuellement. Le
« boum immobilier » espagnol ayant été le résultat
d'une situation économique artificielle créée par la facilité
d'achat qu'ont occasionnés les facilités de prêts hypothécaires
sur l'immobilier (entre autres choses et pour se centrer sur les
causes immobilières de la crise, les conjonctures étant en réalités
bien plus complexes), cette situation doit, par la force, revenir
vers une normalité, et cette « crise » en est la pure
démonstration.(1)
Maintenant
n'oublions pas que l'habitation reste encore et toujours LE bien
d'investissement par excellence, et plus encore par ce temps de crise
où la chute boursière nous rend à cette évidence. La terre
restera toujours la terre, et aura toujours une valeur réelle
considérable. De plus, si les biens immobiliers deviennent
difficiles à acheter pour le concitoyen moyen, cela signifie
qu'indépendamment de son prix moindre par rapport aux années
précédentes et même au prix en chute, ils deviennent des biens
difficiles à obtenir, de là leur valeur considérable. Donc, oui,
ce sont malgré tout temps d'investissement, car c'est toujours le
moment d'investir !
Les temps ne
sont donc pas dans la construction de biens immobiliers, mais encore
et toujours dans l'achat-vente (agences immobilières spécialisées
en ventes privées, et en ventes publiques), dans la gestion de
locations annuelles ou de villégiature, dans les réformes de
logement si vous êtes constructeur (réformes par particuliers et
communautés de propriétaires).
Et si vous
désirez cette adorable maison sur la côte espagnole, et bien sachez
qu'elle vous coutera aujourd'hui 22,3% moins chère qu'en 2007 !
Et 6,4% moins chère que l'année passée au même instant !
Ceci dit,
si vous êtes intéressé dans l'achat-vente d'une habitation, lisez
nos conseils préalables dans ce même blog. Et si des doutes
persistent ? Contactez-nous sur www.cabinetglobaldefense.com
(1)
(2) Données de l'Instituto Nacional de Estadística
Ou comment ne pas périr dans la tentative d'achat: 2ième partie.
Qui doit impérativement être le vendeur?
Ayant
appris quels étaient les frais à prévoir dans le cadre d'un achat
immobilier en Espagne, voyons à présent quels sont les risques que l'on
encoure à acheter un bien sans le conseil d'un professionnel (avocat,
gestionnaire, etc.).
Depuis
un premier moment, il existe la possibilité que la personne qui vous
offre l'achat du logement ne soit pas le propriétaire, soit parce que
la vente se fait par l'intermédiaire d'une agence immobilière ou autre
personne ou entreprise autorisée par le propriétaire, soit parce que la
personne qui vend est en train de vous escroquer (cela arrive plus
souvent que l'on ne croit).
- La première chose à faire donc, est de vérifier qui est le propriétaire du logement au Registre de la Propriété espagnole, si il y a un ou plusieurs propriétaires et en profiter pour vérifier si la propriété est légale ou non (immeuble déclaré).
Le
ou les propriétaires doivent être les personnes qui figurent sur le
contrat privé et public d'achat-vente du bien immobilier. Si une
personne ou entreprise a été autorisée à vendre en nom du propriétaire,
elle doit vous montrer la procuration de devant notaire qui précise que
telle entreprise est autorisée par le ou les propriétaires à vendre le
bien immobilier décrit sur l'acte.
Attention,
car s'il existe plusieurs propriétaires, tous doivent accorder la vente
du logement, sans quoi cette vente ne serait pas valable!
L'information
que vous reproduit le Registre de la Propriété en Espagne est une
information de base et cruciale, n'achetez rien sans avoir vérifié la
"note simple" émise et sans en avoir compris tous les aspects. La loi espagnole considère que c'est le devoir de l'acheteur de vérifier ces informations. De
plus cette action vous protège face à toute incidence survenue par
après et due à des informations auxquelles vous n'avez pas pu avoir
accès. C'est la protection de la Bonne Foi du Registre.
De
plus, un autre aspect important à vérifier sur la note simple du
Registre de la Propriété, c'est si le logement est inscrit comme
construction légale (parfois il est inscrit existant en temps que
construction illégale ou en temps que logement en construction).
-
Si la note simple ne parle pas de logement, c'est que celui-ci n'existe
pas aux effets légaux, le logement est donc illégal et invendable.
-
Si la mention 'logement en construction' apparait, le logement n'est
pas légal mais peut le devenir si le certificat d'habitabilité est
autorisé postérieurement par la mairie correspondante. Ceci correspond
aux constructions non terminées dont l'autorisation de construire à été
donnée.
-
Si la mention 'baraque' apparait, c'est que le Registre sait qu'il y a
une construction sur le terrain mais que celle-ci n'est pas légale, vous
ne pouvez donc pas l'acheter en temps que logement, sa valeur est
moindre et la construction est susceptible d'être condamnée à la
destruction.
-
La mention " logement" prouve que la maison est une construction
terminée selon le plan de construction autorisé et munie du certificat
d'habitabilité. Vous faites un achat sûr ici.
Il
existe donc des risques dans l'achat d'un bien en construction car tant
que la construction n'est pas terminée et n'a pas obtenu le certificat
d'habitabilité, elle ne sera pas considérée comme logement habitable, ne
pourra pas obtenir les services d'eau, électricité, et gaz le cas
échéant et est en soi considérée comme inhabitable.
Le
certificat d'habitabilité est une base incontournable dans l'achat d'un
bien immobilier car sans lui le logement n'est pas entièrement légal
(au mieux, il reste un logement en construction), et vous ne pourrez pas
disposer des services d'eau et électricité (sauf services de chantier,
limités et précaires). De plus, ce bien ne peut être considéré comme un
bien d'investissement car il ne bénéficie pas des avantages d'un
logement.
Ou comment ne pas périr dans la tentative d'achat...1ére partie.
Attention, les pourcentages ici utilisés sont orientatifs. Ils sont en effets revu chaque année et peuvent donc souffir une quelconque modification à la hausse ou à la baisse. De plus, certaines Communautés appliquent des taux différents sous des conditions qui n'ont pas été traitées ici. Nous avons également considérés que les acheteurs étaient des particuliers uniquement.
Ou comment ne pas périr dans la tentative d'achat...1ére partie.
L'achat
d'un bien immobilier doit prévoir des frais de démarches qui élèvent le
prix du bien, de sorte qu'il est important d'éviter toute mauvaise
surprise. Voyons quels sont ces frais et comment en tenir compte.
A) IMPÔTS: Vous devez prévoir le payement de 6-7% de la TVA espagnole (IVA) pour tout logement neuf, et d'impôt des transmissions de Patrimoines (ITP) dans le cas de logements de deuxième mains. Dans les Communautés de Ceuta et Melilla le taux de l'impôt correspondant est réduit à 4%, et dans les Îles Canaries à 4,5% (IGIC au lieu de IVA). Álava applique également un taux particulièrement bas. Attention, si vous achetez votre place de garage séparément du logement (sur un autre acte de vente), l'IVA applicable à l'achat du garage sera de 16% au lieu de 6-7%.
L'Impôt des Actes Juridiques Documentés (IAJD) taxe les documents notariés, qui seront deux documents dans le cas d'un achat de bien immobilier: l'Acte de Vente devant Notaire et l'Écriture relative au prêt hypothécaire. A chacun des documents doit être appliqué un taux de 0,5% de la valeur de l'acte (prix de vente d'immeubles neufs seulement, et valeur du prêt pour toute vente), sauf dans les Communautés forales ou le taux est réduit à 0,1%.
L'Impôt sur la Plus-value (IIVTNU) des biens immobiliers urbains: en principe elle doit être payée par le vendeur, sauf accord contraire sur l'acte d'achat (privé). Attention donc à cet aspect! En Navarre il correspond cependant à l'acheteur. Ici, chaque Commune fixe son taux, qui est applicable sur la valeur cadastrale du bien et le nombre d'années du logement. Attention, vous avez exactement 30 jours depuis la date de signature de l'Acte notarié de vente pour le payer!
B) Frais de Notaire: doit être appliquée une échelle de pourcentage sur la valeur de l'Écriture notariée: pour une valeur de entre
1) 30.050 et 60.101 €: 1,50/1000
2) 60.11 et 150.253 €: 1,00/1000
3) 150.253 et 601.012 € : 0,5/1000
4) 601.012 et 6.010.121 €: 0,3/1000
De plus, une réduction du 25% des tarifs sera appliquée dans le cadre de prêts et crédits personnels ou à garantie hypothécaire.
C) Registre de la Propriété: De même que pour les notaires, le Registre de la Propriété applique un taux de pourcentage sur la valeur du bien immobilier à partir d'une échelle de valeur déterminée, qui viendrait à être:
1) 1,25/1000
2) 0,75/1000
3) 0,30/1000
4) pour plus de 601.012 €: 0,20/1000
D)
L'entité de gestion de la vente (société immobilière) prendra sa part
de la vente (%) et appliquera également des frais de gestion.
Informez-vous suffisamment à ce sujet.A) IMPÔTS: Vous devez prévoir le payement de 6-7% de la TVA espagnole (IVA) pour tout logement neuf, et d'impôt des transmissions de Patrimoines (ITP) dans le cas de logements de deuxième mains. Dans les Communautés de Ceuta et Melilla le taux de l'impôt correspondant est réduit à 4%, et dans les Îles Canaries à 4,5% (IGIC au lieu de IVA). Álava applique également un taux particulièrement bas. Attention, si vous achetez votre place de garage séparément du logement (sur un autre acte de vente), l'IVA applicable à l'achat du garage sera de 16% au lieu de 6-7%.
L'Impôt des Actes Juridiques Documentés (IAJD) taxe les documents notariés, qui seront deux documents dans le cas d'un achat de bien immobilier: l'Acte de Vente devant Notaire et l'Écriture relative au prêt hypothécaire. A chacun des documents doit être appliqué un taux de 0,5% de la valeur de l'acte (prix de vente d'immeubles neufs seulement, et valeur du prêt pour toute vente), sauf dans les Communautés forales ou le taux est réduit à 0,1%.
L'Impôt sur la Plus-value (IIVTNU) des biens immobiliers urbains: en principe elle doit être payée par le vendeur, sauf accord contraire sur l'acte d'achat (privé). Attention donc à cet aspect! En Navarre il correspond cependant à l'acheteur. Ici, chaque Commune fixe son taux, qui est applicable sur la valeur cadastrale du bien et le nombre d'années du logement. Attention, vous avez exactement 30 jours depuis la date de signature de l'Acte notarié de vente pour le payer!
B) Frais de Notaire: doit être appliquée une échelle de pourcentage sur la valeur de l'Écriture notariée: pour une valeur de entre
1) 30.050 et 60.101 €: 1,50/1000
2) 60.11 et 150.253 €: 1,00/1000
3) 150.253 et 601.012 € : 0,5/1000
4) 601.012 et 6.010.121 €: 0,3/1000
De plus, une réduction du 25% des tarifs sera appliquée dans le cadre de prêts et crédits personnels ou à garantie hypothécaire.
C) Registre de la Propriété: De même que pour les notaires, le Registre de la Propriété applique un taux de pourcentage sur la valeur du bien immobilier à partir d'une échelle de valeur déterminée, qui viendrait à être:
1) 1,25/1000
2) 0,75/1000
3) 0,30/1000
4) pour plus de 601.012 €: 0,20/1000
Attention, les pourcentages ici utilisés sont orientatifs. Ils sont en effets revu chaque année et peuvent donc souffir une quelconque modification à la hausse ou à la baisse. De plus, certaines Communautés appliquent des taux différents sous des conditions qui n'ont pas été traitées ici. Nous avons également considérés que les acheteurs étaient des particuliers uniquement.
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